Centre d'archives économiques et financières

La réalisation de ce centre d’archives économiques et financières a pour mission la conservation, le traitement physique et intellectuel des documents, la communication et la valorisation de la documentation économique du pays sous toutes ses formes.

Situé en limite de la gare RER, le nouveau centre des archives du MEFI, a valeur de repère et de porte de la ville, les architectes sont parvenus à donner à voir un bâtiment aveugle. Entouré d’eau, l’édifice de configuration rectangulaires, est démultiplié en deux silos de documents et vingt-quatre magasins des archives permanentes. Ces boîtes d’archives, fendues en façade, et s’élevant sur six niveux, constituent de véritables coffres en béton, étanches au feu et à l’eau. Des couloirs structurés selon un schéma en peigne et éclairés naturellement, renforcant le dispositif de sécurité incendie et isolent des magasins.

Ces derniers sont voués au classement des dossiers: 75km linéaires de rayonnage, fixes, mobiles ou autoportants en silo sont à disposition. L’intéractivité entre les concepteurs, les utilisateurs et la maîtrise d’ouvrage, a permis pendant la phase de chantier, d’approfondir l’étude des besoins, spécifiques à ce type de fonctionnement. Cette « machine silencieuse », que représente ce centre des archives, établit un étonnant rapport à la lumière, par le traitement semi-opaque de son enveloppe.

Les façades latérales, au cadre de béton, contrastent par leur blancheur avec la façade principale. Elles sont rythmées par une trame de bouliers colorés, qui font office de pare-soleil. Inspirés par le mouvement de l’Art cinétique des années 70, ils sont placés devant un pavé de verre qui distille la lumière et apportent à l’intérieur une ambiance coloré et tamisée. A ces niches lumineuses répondent les lames d’aluminium de la façade arrière, assurant la protection solaire des larges galeries de circulation. Affleurant le plan d’eau et légèrement en retrait, une tour de verre nichée entre les blocs d’archives, acceuille les espaces réservés au pulic. D’étroites passerelles la relie discrètement au volume principale.